Formation et éducation : les lignes de force

L’éducation et la formation sont les meilleurs investissements pour notre avenir, toutes générations confondues. Pourquoi ? C’est notre matière première, le moteur de notre économie et nos emplois ! Ce sont les deux piliers qui permettront entre autres de financer demain toute la palette des prestations utiles, de nos enfants à nos aînés. La force du système de formation suisse réside notamment dans la double filière apprentissage / études, d’une part, et, d’autre part, dans les synergies entre les instituts de recherche et les entreprises privées.

Le succès de notre pays repose aussi sur un système de formation de haut niveau et la nécessité de l’adapter en permanence au marché de l’emploi. La liberté de choix – cursus, filière, organisation des études – est l’une de nos forces majeures. L’égalité des chances en matière de formation est primordiale ; elle favorise l’ascension sociale. La liberté académique et l’autonomie des Hautes écoles et des instituts de recherche sont l’une des clefs de notre réussite, un bien précieux à protéger contre toute velléité de mainmise politique.

La collaboration et les synergies entre les instituts de recherche et l’économie privée est l’un des atouts à la base du succès de nos entreprises, à la base de la prospérité qui permet au final de soutenir les moins bien lotis. Les possibilités de carrière fournies par notre système de formation helvétique, grâce à la perméabilité entre la formation académique et professionnelle, sont enviées du monde entier.

Le système de formation professionnelle duale contribue aussi à maintenir le taux de chômage à un faible niveau et une bonne formation de base pour tous avec un accès à des formations supérieures. Aujourd’hui, la Suisse est sur ce plan très compétitive au niveau international par rapport à ses concurrents.

Alors quel peut être la contribution du politique dans ce tableau en apparence proche de l’idéal ? A mes yeux elle se décline sur quatre lignes de force :

  • soutenir la formation de base et la formation continue, notamment par le biais des déductions fiscales ;
  • améliorer le processus d’orientation en adéquation avec les besoins et réalités économiques ;
  • encourager l’esprit d’entreprise en permettant aux jeunes en formation de prendre des initiatives et de travailler sur des projets concrets ;
  • donner la possibité aux diplômés des Hautes écoles d’exercer leur talent et compétences en favorisant fiscalement les investissements dans les start up prometteuses et en évitant parallèlement leur délocalisation.

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