L’apprentissage : clef de voûte sociale

7’000 nouveaux apprentis répartis sur 180 professions dans notre canton ! C’est l’un des chiffres de cette rentrée 2015 ayant retenu mon attention. Aux dernières nouvelles, il en restait un peu plus de 270 disponibles.

Le système d’apprentissage en Suisse est une réussite admise par toutes et tous ; il est envié dans le monde entier. De nombreux pays s’en inspirent qui voudraient reproduire notre modèle, lequel n’enferme pas nos jeunes dans des filières mais crée des passerelles permettant à chacune et chacun de fréquenter un jour les Hautes écoles : Universités ou Hautes écoles spécialisées (HES). Ainsi, dans notre pays, il est possible d’effectuer une maturité professionnelle simultanément à son apprentissage, ou dans la foulée.

Dans mon activité professionnelle, je forme des apprentis depuis une vingtaine d’années. Au-delà des difficultés administratives, pour un patron, c’est beaucoup d’implication mais avant tout une source inépuisable de satisfaction. C’est particulièrement le cas lorsque ces jeunes surmontent des difficultés spécifiques. Leur retour, en forme de messages ou de remerciements, prend une valeur inestimable.

Enfin, la meilleure garantie de mener à bien un apprentissage tient à la collaboration entre quatre acteurs sous l’angle du partenariat : l’apprenti, certes, son employeur, mais aussi ses parents ou soutiens et les écoles professionnelles.

J’invite les employeurs à continuer de s’impliquer en faveur de l’apprentissage, l’une des clefs de voûte de notre équilibre social.

Alexandre Berthoud

Député, candidat au National 2015

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